Sociologie, quand tu nous tiens

Publié le 1 Décembre 2012

Sociologie, quand tu nous tiens

Je suis en train de relire mes cours de sociologie de la culture, car j'ai un partiel là-dessus lundi matin, et je me dis que tout ça n'est pas si inintéressant finalement. Certains sociologues expriment des théories identitaires sur le fonctionnement de l'individu au sein de la société. Ils disent notamment que l'intéraction sociale sert dans la construction de soi, que sans les autres nous ne pourrions pas nous construire. Mais putain moi ça me choque un peu parce que justement j'aimerais croire que nous pouvons nous construire par nous-mêmes.

Je dis ça dans le sens où dans une partie des gens que je côtoie (peu importe le milieu ou le groupe), il y en a toujours qui diront "mais arrête d'être comme ça, fais pas ci, fais pas ça mais fais plutôt ça parce que ce qu'on pense c'est vrai et toi tu as tort". Et à chaque fois ça m'énerve encore plus alors que tout ce que je veux c'est m'entendre avec eux et que tout aille bien dans le meilleur des mondes.

En gros, se construire grâce aux autres c'est se construire à travers LEUR approbation, LEUR vision des choses et pas la nôtre. What the fuck ? Qui êtes-vous pour me dire ce que je dois faire ou penser ?

Mes parents m'ont éduquée parce qu'après tout c'est leur rôle et qu'ils sont en droit de transmettre leurs valeurs. Mais après c'est à moi de décider si j'accepte ces valeurs et si je les applique. Alors les gens extérieurs à cet environnement familial n'ont pas à me pomper l'air sur le fait que je ne suis pas faite à leur image.

Si j'ai envie de râler, je râle ! Si j'ai envie d'exprimer ma colère, je l'exprime !

J'ai 22 ans, ce n'est pas maintenant que je vais me remettre en question.

En revanche, je sais que j'ai des défauts et qu'il faut que je travaille là-dessus. Je veux m'améliorer, c'est vrai, j'y ai pensé de moi-même avant qu'on ne m'en fasse la remarque. Ca n'empêche en rien que moi je ne vais pas dire à quelqu'un de se remettre complètement en cause, sauf exception, si je constate que la personne ne va vraiment pas bien et qu'un changement serait bénéfique pour elle.

OUI j'ai des hauts, j'ai des bas, comme tout le monde. J'ai beaucoup de soucis en ce moment mais ça ne veut pas dire que je suis complètement malheureuse. Je souffre de l'attitude de certaines personnes mais ça ne veut pas dire que je les déteste. Je subis les aléas de l'existence mais ça ne veut pas dire que je hais ma vie ! Se plaindre, c'est l'un des moyens que j'ai trouvé pour évacuer tout le stress que ça me cause. DEAL WITH IT!

Je dois avouer cependant que sans la présence de certaines personnes autour de moi toutes les épreuves du quotidien seraient vraiment difficiles à traverser. Je dis tant mieux si elles approuvent ma façon de penser et tant pis si ce n'est pas le cas, je les aime quand même pour ce qu'elles sont. Même si je râle, même si je ne suis pas d'accord avec elles ou si je ne leur parle pas, je pense quand même à elles, j'ai de l'amitié pour elles.

Bon après l'idée "on se construit avec ou sans les autres" est un peu trop vaste et je ne cherche pas à lancer un débat. Je m'en suis servie pour illustrer une pensée car je tenais à mettre les choses au clair.

Rédigé par ferialredink

Publié dans #Opinion personnelle

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N
On se construit pas forcément par rapport à ce que les autres veulent qu'on soit, on peut aussi se construire en réaction aux autres. Ta mère est hyper laxiste avec toi, bah tu seras stricte avec ton gosse parce même si le laxisme c'est chouette à certains moments, tu t'es rendu compte qu'il y a des moments où t'aurais voulu qu'on t'empêche de faire certaines choses. Machin a un sacré défaut, alors tu vas te dire: oui, bon, moi faut pas que je sois comme ça, faut que je fasse attention.<br /> Sinon, je pense qu'il n'y a pas d'âge pour se remettre en question et s'améliorer.
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